Warning: Creating default object from empty value in /home/thre8130/cabinet-farout.fr/wp-content/themes/movedo/includes/framework/inc/class.redux_filesystem.php on line 29
Comment alléger ma facture fiscale en toute légalité ?

Comment alléger ma facture fiscale en toute légalité ?

Comment alléger ma facture fiscale en toute légalité

Comment alléger ma facture fiscale en toute légalité ?

1194 648 Cabinet Farout

Olivier paie plus de 40.000 euros d’impôts par an. Nous lui conseillons : d’investir dans l’immobilier de défiscalisation, d’ouvrir un plan d’épargne retraite à «gomme fiscale» voire de réaliser des dons à des associations.

Olivier n’est pas du genre à flemmarder sur son canapé. Toujours en mouvement, entre deux avions, il vit à cent à l’heure et ne côtoie que des gens qui fonctionnent comme lui.

Le peu de temps libre que lui laisse son travail chronophage est organisé à la minute près autour de trois activités détente : le football en salle le lundi soir avec ses copains, la bière rituelle du vendredi 19 heures avec ses collègues de bureau, et le footing le dimanche matin les écouteurs dans les oreilles branchées sur une émission économique en replay.

Un sans faute

Centralien, pur produit de la méritocratie parisienne, il a commencé sa carrière dans les télécoms avant d’être débauché à prix d’or par une entreprise de la Silicon Valley. Il habite à Paris, ses clients sont français, mais il travaille en anglais une grande partie de la journée.

Technico-commercial, il bénéficie du package salarial classique des cadres supérieurs dans son secteur d’activité : voiture de fonction, actions gratuites, retraite surcomplémentaire Article 83intéressement, participation… Une situation enviable, mais qui a un prix : une implication totale, une disponibilité de tous les instants et de nombreux week-ends passés le nez dans ses dossiers à répondre aux appels d’offres.              

Réussir sa carrière professionnelle est une chose. Bien gérer son argent en est une autre. Passionné de gestion de patrimoine, Olivier possède les deux savoir-faire.

Il a acheté son premier logement à 25 ans, deux ans après sa première paie. La diversification a suivi : début en Bourse vers 30 ans, ouverture d’un contrat d’assurance vie en ligne dans la foulée, puis d’un compte-titres «pour jouer les actions américaines». Un parcours sans faute de premier de la classe dans tous les domaines.

Célibataire sans enfants, notre lecteur a contacté Le Revenu pour qu’on l’aide à défiscaliser, en toute légalité bien sûr. «J’ai bien conscience d’être très privilégié, mais 45.000 euros d’impôts, c’est beaucoup, beaucoup trop ! Surtout, quand vous voyez comment l’argent public est dépensé.»

Pour lui apporter des réponses personnalisées à son unique préoccupation patrimoniale, nous avons étudié ses revenus, dépenses, actifs et dettes.

Conclusion : payer moins d’impôts est possible. Encore faut-il adopter les bons comportements.

Préconisation n° 1 : se méfier des bonimenteurs de la défiscalisation

Le «ras-le-bol fiscal» exprimé par de nombreux cadres et professions libérales ne doit pas déboucher sur des décisions précipitées. Souscrire à la va-vite un placement à «gomme fiscale», souvent en fin d’année, donne rarement de bons résultats.

N’oubliez pas que le montant de la réduction d’impôt est toujours inférieur à la somme que vous devez décaisser pour en profiter. Vous n’êtes gagnant que si, au terme de l’opération, vous récupérez une somme au moins égale à votre investissement de départ diminuée de l’économie d’impôt. Et c’est loin d’être toujours le cas. Le Revenu ne condamne pas pour autant les FIP, FCPI, Sofica et autres SCPI Malraux. Certains de ces produits sont excellents.

Mais, nous recommandons la plus grande vigilance avant toute souscription. Interrogez toujours votre interlocuteur sur ses commissions. Les frais prélevés à l’entrée, pendant la durée de vie du placement, et à la sortie sont le talon d’Achille de la classe d’actifs. Olivier partage notre analyse et promet être prudent.

Préconisation n° 2 : investir dans l’immobilier sans impôts

Acquérir, dans un cadre fiscal privilégié, un appartement pour le louer est une piste sérieuse à étudier de près. Le dispositif Pinel est à la mode (réduction d’impôt de 12 à 21% du prix d’achat selon la durée de votre engagement de location, six, neuf ou douze ans) et répond bien à la problématique d’Olivier.

Mais il y a mieux à faire : acheter un bien ancien à rénover. L’investissement est plus chronophage mais la rentabilité locative bien supérieure. Sur le plan fiscal, Olivier baissera ses impôts, car les travaux sont déductibles des loyers.

Mieux, en cas de solde négatif, le «déficit foncier» est déductible de son salaire imposable dans la limite de 10.700 euros par an, soit jusqu’à 4.815 euros d’impôts en moins, Olivier étant taxé dans la tranche à 45%. Notre ami se dit séduit et envisage de dégager le temps nécessaire à une telle opération.

Préconisation n° 3 : ouvrir un PER sans plus tarder

En complément, Olivier pourrait souscrire un plan d’épargne retraite (PER). Créé par la loi Pacte de mai 2019, le PER est commercialisé depuis le 1er octobre dernier.

C’est LA vedette du moment. Et pour cause : la fiscalité à l’entrée est très avantageuse puisque les versements sont intégralement déductibles dans la limite de 10% du revenu imposable. Surtout, si la limite de déduction n’est pas intégralement utilisée au cours d’une année, le solde peut faire l’objet d’un report sur les trois années suivantes.

Une mesure fiscale avantageuse à laquelle il est éligible. Pour en profiter et baisser ses impôts de quelque 18.000 euros, il doit alimenter un PER à hauteur de 20.000 euros pendant deux ans. Sa capacité d’épargne étant de près de 41.000 euros, c’est jouable. L’épargne retraite (PER, Perp, Madelin, Perco, Préfon) n’entre pas dans le calcul du plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros.

À la sortie, le capital d’Olivier sera taxé mais comme son taux marginal d’imposition sera plus faible à la retraite qu’en période d’activité, il sera gagnant. Au sein de l’enveloppe fiscale PER, nous l’encourageons à privilégier les supports investis en actions internationales, les plus prometteurs dans la conjoncture actuelle.

Pour réduire durablement sa fiscalité, Olivier pourrait aussi explorer la piste de la philanthropie. Les dons à des œuvres caritatives sont déductibles des impôts à hauteur de 60% (75% pour les dons à des organismes d’aide aux personnes en difficulté) dans la limite de 20% du revenu imposable.

Olivier nous remercie pour ces pistes de réflexion et s’engage à nous recontacter dans six mois pour nous dire où il en est et quelles décisions il a prises suite à notre visite.


Les leçons à tirer de cette étude de patrimoine

Un placement à avantage fiscal doit s’inscrire logiquement dans votre patrimoine. La baisse d’impôt ne doit jamais être votre unique motivation.

Les produits financiers anti-impôts (FIP, FCPI, Sofica, etc.) sont souvent risqués et chargés en frais. Pour réussir, la vigilance s’impose.

Source : Le Revenu par Christian Fontaine

Laisser une réponse