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Faut-il faire confiance à un conseiller libéral pour gérer votre argent ?

Faut-il faire confiance à un conseiller libéral pour gérer votre argent ?

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Faut-il faire confiance à un conseiller libéral pour gérer votre argent ?

1200 654 Cabinet Farout

Les conseillers en gestion de patrimoine libéraux sont peu connus du grand public. Que proposent-ils ? Quels sont leurs atouts, mais aussi leurs faiblesses ? Les réponses du Revenu.

Vous avez besoin d’expertise et d’accompagnement sur des sujets patrimoniaux, devenus très complexes ? Vous n’êtes pas satisfait de la relation avec votre agence bancaire ?

Intéressez-vous aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP), libéraux.

Qu’est-ce qu’un conseiller libéral ?

À mi-chemin entre un conseiller patrimonial d’un réseau bancaire et un gestionnaire de fortune dédié à quelques familles, le CGP libéral a des arguments pour séduire la clientèle dite patrimoniale, parfois délaissée par les Banques privées classiques.

Leur cible type ? Les épargnants disposant d’actifs financiers compris entre 100.000 et plusieurs millions d’euros.

«La vocation d’un CGP est d’être le chef d’orchestre de votre patrimoine. À ce titre, il apporte des conseils, mais surtout une analyse transversale sur l’ensemble des domaines liés au patrimoine», relève Bertrand Tourmente, fondateur du cabinet Althos Patrimoine à Paris.

Un niveau d’expertise entretenu annuellement

Exerçant de façon libérale, le CGP est avant tout un chef d’entreprise.

Par définition, il ne démissionne pas et s’engage sur le long terme dans sa société et avec ses clients.

Point positif : vous évitez la rotation du personnel, grief souvent reproché aux grands réseaux classiques.

Et si vous n’êtes pas satisfait de ses prestations, libre à vous d’en choisir un autre.

L’expertise technique de ces professionnels est d’une façon générale assez pointue. La plupart sont expérimentés. Surtout, leurs compétences sont obligatoirement entretenues avec une obligation de formation de vingt-cinq heures par an. S’il ne s’exécute pas, le conseiller sera sanctionné, voire exclu de son association professionnelle (CNCGP, Anacofi, Compagnie des CGPI, CNCEF).

Lorsqu’il doit répondre à une problématique patrimoniale très spécifique, il peut aussi solliciter ponctuellement des experts (notaires, fiscalistes, experts-comptables…).

Près de neuf sur dix indiquent travailler en interprofessionnalité, selon le dernier Livre blanc d’Aprédia, consacré aux conseillers libéraux.

Une relation de proximité avec les clients

Le conseiller a le plus souvent une vision et une connaissance très approfondie de ses clients.

«Il est très présent localement, observe Christophe Viénot de Vaublanc, directeur de SwissLife Assureur Gestion Privée. Cette relation de proximité favorise un climat de confiance avec son client.»

Sans surprise, l’indépendance est un argument de poids que met en avant la profession. Un CGP libéral est à la fois indépendant au capital de sa société et dans les préconisations qu’il effectue.

Il ne peut donc plus se présenter comme indépendant dès lors qu’il percevrait des rétrocommissions.

Il travaille avec de multiples fournisseurs (assurance vie, société de gestion, immobilier direct et indirect…), qu’il choisit librement.

Il est d’ailleurs historiquement un dénicheur de talents. Nombre de petites maisons de gestion très performantes se sont développées grâce aux CGP.

La rémunération d’un conseiller libéral est surtout assurée par les rétrocommissions sur frais de gestion des actifs qui lui sont confiés. Il est alors légitime de se demander s’il n’est pas tenté d’orienter ses recommandations vers les placements qui sont, avant tout, les plus profitables à son cabinet.

«La différence de rémunération entre deux contrats d’assurance vie ou deux fonds d’une même classe d’actifs est minime», répond Christophe Viénot de Vaublanc.

La réglementation insiste beaucoup sur le fait que l’allocation financière des portefeuilles soit en parfaite adéquation avec le profil de gestion du client.

Les unités de compte plébiscitées par les CGP

Gardez toutefois à l’esprit que la rémunération des distributeurs, tels les conseiller libéraux, qui se fait essentiellement via l’assurance vie, est beaucoup plus élevée sur des unités de compte (non garanties, mais potentiellement plus performantes) que sur le traditionnel fonds en euros (garanti à tout instant, mais avec peu de rendement).

Ce n’est certainement pas un hasard si les CGP libéraux ont dans leurs encours une proportion élevée d’unités de compte, de l’ordre de 53%. C’est plus du double de la moyenne des contrats vie.

La réactivité du conseiller est enfin un argument de poids. Pour des opérations courantes, elle est étroitement liée à celle des plates-formes avec lesquelles ils travaillent. Beaucoup ont d’ailleurs fait de gros efforts sur la qualité de service.

À titre d’exemple, la prise en compte d’un retrait sur un contrat vie est traitée chez la plupart en à peine quelques jours.

Un point toujours rassurant au moment de confier son épargne.


Ce qu’ils peuvent vous apporter

– Une relation de long terme

– Le conseiller libéral est un chef d’entreprise qui s’engage dans la durée avec ses clients.

– Une expertise technique

– Souvent expérimenté, le conseiller libéral doit maintenir ses compétences (25 heures de formation par an minimum).

– Une gamme étendue de produits

– Un accès à de multiples fournisseurs (assureurs, asset managers…) que le conseiller sélectionne lui-même.

– Un conseil indépendant

À la fois au capital de sa société et dans les préconisations qu’il effectue.


Qui sont les conseillers libéraux ?

À fin 2018, 3 281 cabinets exerçaient une activité de conseil en gestion de patrimoine en France, selon le Livre blanc d’Aprédia.

Ils se concentrent principalement en Île-de-France (31%) et en Auvergne-Rhône-Alpes (15%), mais leur présence en région est très forte.

Un cabinet compte en moyenne 2,9 personnes, dirigeant inclus. Leurs domaines d’expertise se portent vers le conseil en stratégie patrimoniale (suivi fiscal et bilan patrimonial), le conseil en investissement (financier et immobilier) et, dans une moindre mesure, le conseil en retraite, santé et prévoyance.

Un cabinet se voit confier en moyenne autour de 40 millions d’euros d’actifs et la moitié des portefeuilles suivis dépasse les 100.000 euros.

 

Source : Le Revenu 

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