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Impôt : la baisse avant le coup de bambou ? - Cabinet Farout

Impôt : la baisse avant le coup de bambou ?

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Impôt : la baisse avant le coup de bambou ?

1692 952 Cabinet Farout

C’est toujours ça de pris ! Avant que la crise sanitaire ne plonge les finances publiques dans un abîme financier, les prélèvements obligatoires et notamment l’impôt sur le revenu avaient fait l’objet d’annonce à la baisse de la part du gouvernement. Et même si ce genre de promesses a toujours du mal à se matérialiser pour le portefeuille des contribuables, ce geste fiscal au profit des ménages les plus modestes, cette fois, n’est pas passé inaperçu. La mesure a bénéficié à 17,3 millions de foyers fiscaux en France pour un montant total de 5,2 milliards d’euros, soit une baisse d’impôt moyenne de 300 euros par ménage. Dans le département de la Haute-Garonne, ce sont 390 834 foyers fiscaux qui ont profité de la baisse de l’impôt sur le revenu pour un montant total de 120 millions d’euros, soit une moyenne de 306 € par foyer. Le nombre de bénéficiaires représente une part importante des habitants de notre département : 51 % du nombre total de foyers fiscaux et 6 % de l’impôt. Au passage, nombre de ménages sont devenus non imposables.

Une économie moyenne de 600 € par logement

Un coup de pouce mis en perspective par Hugues Perrin, le directeur des Finances publiques de la région Occitanie, avec la disparition progressive de la taxe d’habitation, effective, cette année, pour 80 % des contribuables (lire ci-contre). « En Haute-Garonne, c’est une économie moyenne de 600 € par logement. Avec la baisse de l’impôt sur le revenu, le gain de pouvoir d’achat pour plus de la moitié des foyers est ainsi, en moyenne, de 906 €. C’est important de l’avoir en tête au moment des fêtes de Noël », se félicite Hugues Perrin. Vous avez dû vous en apercevoir avec les remboursements de l’administration fiscale, grâce à la réforme du prélèvement à la source, la baisse de l’impôt sur le revenu a pu être actée dès le mois de janvier dernier, alors qu’elle ne l’aurait été qu’en 2021 avec l’ancien système. Et si l’on en croit Olivier Dussopt, le ministre délégué chargé des Comptes publics auprès de Bruno Le Maire, ministre del’Economie, « la réduction des impôts pour tous les ménages va se poursuivre face à la crise sanitaire ». Ce qui laisse dubitatifs certains économistes qui lorgnent sur les milliards d’emprunts du plan de relance à rembourser. « Il n’y a pas dix façons de réduire un déficit et l’endettement, soit on augmente les recettes, donc l’impôt, soit on réduit les dépenses », assurent-ils. À condition d’engager de profondes réformes structurelles, comme celle des retraites, un scénario défendu par Bruno Le Maire pour éviter des taxations nouvelles ou la perspective du retour d’une inflation qui ruinerait les épargnants. À l’entendre, la dette détenue par la banque centrale européenne n’est pas un problème pour l’heure. Jusqu’ici tout va bien…

Des revenus un peu supérieurs à la moyenne française

Si l’on observe la structure de la fiscalité, notamment la proportion de gros et de petits contribuables en Haute-Garonne, on constate que notre département est un peu plus « riche » que tous ceux de la région Occitanie, mais aussi que les revenus fiscaux de référence sont supérieurs à la moyenne nationale. Si la baisse des impôts a profité à tous ceux qui sont en dessous du seuil de 74 000 €, il faut noter que 3 % des foyers sont au-dessus de 100 000 € (contre 2 % en France) quand 21 % sont au-dessous de 10 000 € (22 % au national). C’est le revenu fiscal de référence des foyers qui est la mesure retenue par la direction des Finances publiques. Il prend en compte l’ensemble des revenus d’un ménage, qu’ils soient imposables ou non et il est calculé par l’administration, à partir de plusieurs éléments : les revenus de l’année (salaires, pensions de retraite, revenus fonciers, pensions diverses…) dont on enlève certains abattements (10 % sur les salaires et retraites ou frais réels) pour correspondre au revenu brut global, dont on enlève à nouveau les charges déductibles (pensions alimentaires, épargne retraite) pour obtenir le revenu net global qui devient le revenu net imposable une fois soustraits les abattements spéciaux (pour les personnes âgées ou en situation d’invalidité…).

Source : La Dépêche

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