Les arnaques aux placements financiers continuent de proliférer sur internet. Elles ont connu une recrudescence en 2020 selon un rapport de l’Autorité des marchés financiers (AMF). 2 400 sites frauduleux ont été recensés en 2020, soit deux fois plus qu’en 2019.
Attention aux arnaques aux livrets A et autres comptes épargne. Les Français ont beaucoup plus épargné que d’habitude, 142 milliard d’euros de plus en 2020. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cet argent attire les escrocs. Depuis la crise sanitaire, ils parviennent à récupérer en moyenne 40 000 € auprès de leurs cibles, rapporte Presse-Citron. Ces escroqueries concernent des fausses cagnottes pour les soignants, les faux livrets d’épargne donc, les placements frauduleux dans les cryptomonnaies, ou les pseudo-investissements dans des parkings d’aéroports.
Quel est le procédé ?
La promesse est toujours la même : un rendement très intéressant, 4,5 %, 5 % ou même 7 %, soit bien plus.
Tout commence sur les réseaux sociaux, le consommateur est attiré par des publicités de banques qui promettent des livret A avec des taux d’intérêt allant jusqu’à 5 %, soit 10 fois supérieur au taux actuel. Une fois sur le site, il faut donner ses coordonnées pour être rappelé par de faux conseillers.
« Les personnes qui contactent les consommateurs utilisent des noms frauduleux de vraies banques qui existent. Ce sont des clones. On est actuellement à 35 banques dont le nom a été détourné. Ce sont des banques en ligne parce qu’il faut éviter que les clients aillent en agence pour montrer les documents et qu’on leur dise ‘attendez on ne fait jamais ça' », explique Guy Grandgirard, président de l’association d’aide aux consommateurs de France. Quand le consommateur souhaite récupérer l’argent investi, la banques disparaît, comme le rapporte RTL.
Des techniques nouvelles
« Il est très simple de créer un site internet aujourd’hui, et les escrocs utilisent cette technique pour créer et multiplier les sites frauduleux en changeant uniquement quelques visuels, quelques couleurs », comme le stipule Caroline de Hubsch-Goldberg de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), le gendarme des banques et des assurances sur Europe 1.
Que faire en cas de fraude ?
Pour obtenir de l’aide, plusieurs services sont à votre disposition tels qu’Info Escroqueries (0 805 805 817), SOS Victimes (01 41 83 42 08), la DGCCRF (répression des fraudes) au 3939, Signal Spam sur le site www.signal-spam.fr et le portail officiel de signalement, dont le site Internet est le suivant : www.internet-signalement.gouv.fr.
Source : Midi Libre
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