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Assurance emprunteur : pensez-y dès la négociation de votre prêt immobilier !

Assurance emprunteur : pensez-y dès la négociation de votre prêt immobilier !

Assurance emprunteur

Assurance emprunteur : pensez-y dès la négociation de votre prêt immobilier !

614 304 Cabinet Farout

Indispensable quand on souscrit un prêt immobilier, l’assurance emprunteur peut être celle proposée par l’organisme prêteur ou celle d’un autre assureur. L’assurance de prêt sécurise votre projet immobilier en cas d’aléas de la vie (accident, maladie). Coût, niveau de couverture, formalités à remplir en cas de sinistre, de nombreux éléments sont à étudier avant de signer un contrat d’assurance de prêt. Décryptage !

S’il est aujourd’hui possible d’emprunter à des taux d’intérêts très bas pour financer une acquisition immobilière, l’assurance emprunteur représente une part non négligeable de vos mensualités : il arrive même que son coût soit supérieur aux intérêts de l’emprunt et représente plus de la moitié du coût total du crédit ! En cas de décès, d’invalidité, d’incapacité de travail voire de perte d’emploi, les mensualités de crédit ou le capital restant dû est remboursé à l’établissement de crédit par l’assurance emprunteur. Sa souscription est soumise à des formalités médicales, qui peuvent aller selon votre âge, votre profession, le montant à assurer… d’un simple questionnaire médical à des examens médicaux plus poussés.

S’assurer en cas de risque aggravé de santé

Les personnes présentant un risque aggravé de santé, qui ne peuvent bénéficier des conditions standard, peuvent prétendre aux dispositions de la Convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé). Celle-ci prévoit plusieurs niveaux d’analyse de la demande d’assurance et s’applique dès que le formulaire de santé indique un risque aggravé, mais ne garantit pas son obtention. En cas de refus, l’emprunteur peut s’orienter vers des solutions alternatives telles que : l’hypothèque, le cautionnement ou encore le nantissement.

La loi Lagarde, pour choisir librement son assurance de prêt

Depuis 2010, grâce à la loi Lagarde, l’emprunteur est libre de choisir une assurance de prêt autre que celle proposée par l’établissement prêteur. On parle alors d’assurance déléguée, comme en propose Cardif. Que ce soit pour son coût ou ses garanties, il est important d’y penser dès l’amorce de votre projet immobilier, et ce quelle qu’en soit la nature (achat d’une résidence principale, secondaire ou d’investissement locatif) car la délégation d’assurance peut vous permettre de réaliser des économies avec un niveau de garantie équivalent

Différents niveaux de garantie en fonction de votre projet immobilier

Une assurance emprunteur offre à minima une garantie en cas de Décès (DC) ou en cas de Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), souvent recommandées pour un investissement locatif. Elle protège l’éventuel co-emprunteur survivant ou les éventuels héritiers, en leur évitant la charge de rembourser seuls le capital restant dû.

En revanche dans le cadre de l’achat de votre résidence principale, une couverture plus complète est nécessaire : l’assurance doit couvrir l’impossibilité d’exercer son activité professionnelle, c’est l’objet des garanties IPP (Incapacité Permanente Partielle), IPT (Incapacité Permanente Totale), et ITT (Incapacité Temporaire Totale de Travail). Optionnelle, la garantie perte d’emploi vous couvre, sous certaines conditions, si vous perdez votre emploi.

La quotité, un élément déterminant de votre assurance emprunteur

La quotité définit la part du capital couverte par assuré en cas de sinistre. Si vous empruntez seul, la quotité est obligatoirement égale à 100% du montant dû. Si vous empruntez à deux, la quotité peut s’étendre de 100 à 200 % du capital. Dans ce cas, plusieurs configurations sont envisageables au moment de la souscription : une couverture à 100 % pour chaque co-emprunteur (soit une quotité globale de 200%) ou une répartition 50/50% ou 70%/30%… En cas de sinistre concernant uniquement l’un des co-emprunteurs, l’assurance rembourse le montant du capital restant dû ou la part de la mensualité correspondant à sa quotité. Un expert Cardif pourra vous aider à définir la quotité et à trouver la solution la plus adaptée à votre situation.

Comment s’y prendre en cas de sinistre ?

Décès, accident ou maladie entraînant une invalidité ou une incapacité à travailler, perte d’emploi: dans toutes ces situations, il faut contacter le service en charge de la gestion des sinistres au titre de votre contrat et dans les délais prévus au contrat.

Une fois la déclaration faite, l’organisme assureur vous enverra un dossier qu’il faudra compléter en y joignant certaines pièces justificatives (en fonction de la garantie concernée). Celles-ci figurent dans la notice de votre contrat. Il s’agit généralement des documents suivants : copie de votre contrat de prêt et de son échéancier, copie de l’acte de décès de l’emprunteur accompagné d’un certificat médical indiquant sa cause le cas échéant, attestation de la Sécurité sociale prouvant une invalidité permanente et irréversible ou justificatifs de versement d’indemnités journalières ou d’une pension d’invalidité. Dans le cas d’une perte d’emploi, il faudra joindre au dossier une copie du contrat de travail, de la lettre de licenciement et une attestation d’inscription à Pôle emploi.

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