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Assurance-vie : les revenus attendus en 2019 - Cabinet Farout

Assurance-vie : les revenus attendus en 2019

Assurance-vie

Assurance-vie : les revenus attendus en 2019

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Avec l’immobilier, l’assurance-vie reste un des placements favoris des particuliers. Cette année, elle devrait se maintenir à un taux de rendement compris entre 1,6 % et 1,8 %, gravitant autour de son niveau en 2018. Décryptage des indicateurs à observer.

Introduction : Assurance-vie : les revenus attendus en 2019

De 4,5 % en 2008 à 1,8 % en 2018, le taux de rendement de l’assurance-vie n’a pas été épargné ces dernières années. Du reste, elle rapportait plus que le Plan Épargne Logement (sauf plan ouvert avant février 2015) et le Livret A en 2018. Elle continue également à attirer des épargnants. Les chiffres de la collecte nette faisaient état, en mars dernier, de 2,4 milliards d’euros déposés depuis le début de l’année. Sur un an, ils affichaient une hausse de 3 %. Si l’assurance-vie est réputée pour ses risques réduits, la prudence reste de mise quant à l’estimation de ses revenus réels. Ceux-ci restent dépendant de facteurs macroéconomiques comme les secousses financières ou l’inflation. Au mois d’avril 2019, celle-ci s’élevait à 1,2 % sur douze mois contre 1,6 % en fin d’année dernière. Un taux qui parait encourageant pour les épargnants.

Porter attention à la distribution des bénéfices

Pour calculer les revenus de son placement, il faut également prendre en compte la distribution des assureurs et notamment la provision pour participation aux bénéfices (aussi appelée PPB). Il s’agit d’un compte, en forme de sécurité pour les assureurs, sur lequel sont déposées les sommes qui devront être versées aux épargnants dans un délai maximum de huit ans. Cette provision représente un facteur important dans les mouvements des taux de rendement. Actuellement, ces trois lettres valent cher. Le cabinet Good Value for Money estimait que la PPB représentait 3,63 % des encours émis en 2017. Par comparaison, elle s’élevait à 3,11 % en 2016. Des organisations de consommateurs, à l’image de Consommation Logement Cadre de Vie, militent pour que la distribution des bénéfices profite d’avantage aux épargnants, en augmentant les taux de rendement. Une opération qui leur permettrait de maintenir un niveau d’épargne intéressant, d’autant plus dans des périodes où les taux d’inflation et de rendement jouent des coudes.

L’impact du cours des obligations financières

Un dernier élément à prendre en compte est d’ordre purement financier. Ainsi, la tendance à la baisse des taux des différentes obligations sur lesquelles l’argent des épargnants est investi n’est pas signe d’une augmentation prochaine du taux de rendement des assurances-vie. Et cette tendance constatée en 2018 se retrouve cette année. Notez qu’une partie des obligations des assureurs arrivant à leur terme chaque année, l’argent impliqué est réinvesti dans des produits potentiellement moins rentables et entraîne une baisse naturel du rendement de ces placements. Par ailleurs, les fluctuations du taux de l’obligation de l’État français à dix ans ne font pas sourire les assureurs. Au 29 mai, il tombait à 0,23 %, contre 0,3 % quinze jours auparavant. Pour mémoire, il était passé sous le seuil record de 0,2 % à l’été 2016. Actuellement, on dénombre en France près de 54 millions d’assurances-vie impliquant, épargnant et bénéficiaires compris, 30 millions de Français pour un total d’encours de 1 700 milliards d’euros.

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