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Qu’est ce qui va changer pour l’auto-entrepreneuriat en 2018 ?

Qu’est ce qui va changer pour l’auto-entrepreneuriat en 2018 ?

Qu’est ce qui va changer pour l’auto-entrepreneuriat en 2018 ?

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Aujourd’hui, l’auto-entrepreneuriat s’est beaucoup développé. On recense 2,8 millions d’indépendants dont 1 million sont micro-entrepreneurs. Depuis 2009, ce régime a été instauré afin de créer de l’emploi. Il permet à des jeunes comme à des personnes plus âgées de construire leur propre entreprise, leur propre activité. Il peut s’agir d’une activité principale ou bien d’un simple complément de revenus. Le succès de ce régime provient sûrement des démarches administratives simplifiées et d’un régime fiscal avantageux. De nouveaux changements sont attendus pour l’année à venir, découvrons ensemble l’auto-entrepreneuriat en 2018.

Un plafond de revenus maximum rehaussé

Pour augmenter l’auto-entrepreneuriat en France, les plafonds des revenus maximum vont être doublés. En effet, pour les activités de service, ils seront de soixante-dix mille euros contre trente-trois mille cent euros auparavant. Pour les activités commerciales, les plafonds vont passer de quatre-vingt deux mille huit cents euros à cent soixante-dix mille euros. Les changements seront apportés dans le projet de loi de finances 2018.

Un régime social simplifié pour l’auto-entrepreneuriat en 2018

Autre changement pour l’auto-entrepreneuriat, à partir du mois de janvier 2018, les auto-entrepreneurs souscriront dorénavant au même système de santé, de prévoyance et de retraite que les travailleurs du privé. Comme tout salarié indépendant, il pourra donc jouir aussi des modifications liées à l’abandon du Régime Social des Indépendants (RSI). L’auto-entrepreneur jouira donc d’une meilleure couverture maladie puisque jusqu’à maintenant, ils n’avaient pas droit aux indemnités journalières.

Un congé maternité uniformisé

Semblables aux travailleuses indépendantes, les femmes auto-entrepreneuses ne jouissent pas des mêmes droits que les salariées, en ce qui concerne le congé maternité. En effet, elles ne peuvent prendre que dix semaines en moyenne contre seize pour les salariées. D’autre part, elles n’ont le droit qu’à des congés maternités dites d’« épars », qui sont moins bien payées et beaucoup plus courts. C’est pourquoi, en juin 2017, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a décidé de mettre en place pour toutes les femmes, indépendantes ou non, un congé maternité unique d’une durée de seize semaines avec six semaines de congé prénatal et dix semaines postnatal pour un premier enfant. Les indemnités seront versées à l’identique quel que soit le statut de la femme.

Suppression de la CFE pour les petits revenus

Afin d’aider les petites entreprises indépendantes, l’État a décidé de les exonérer de la cotisation foncière des entreprises c’est-à-dire la CFE à partir de 2019, uniquement pour les auto-entrepreneurs réalisant un trop petit chiffre d’affaires (en dessous de 5 000 euros). Autre point, le plan de réforme prévoit des exonérations dégressives durant une période de trois ans, en plus de l’exonération totale de cotisation à la sécurité sociale pour les nouveaux entrepreneurs gagnant en dessous de quarante mille euros net par an.

La TVA, mauvaise nouvelle du quinquennat Macron

Cependant, la réforme sur l’auto-entrepreneuriat du nouveau président ne présente pas uniquement des bonnes nouvelles … Effectivement, autrefois le micro-entrepreneur ne facturait pas la TVA et ne la récupérait pas non plus sur ses achats. A présent, il devra la prendre en compte dans sa facturation, à partir d’un certain seuil de CA qui reste à déterminer. Plus d’informations dans les mois à suivre.

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