Source : Boursorama
Afin de limiter leurs pertes, beaucoup d’investisseurs se posent, dans ce contexte de forte volatilité, naturellement la question de vendre tout ou une partie leurs placements, du moins ceux sur les marchés d’actions, considérés généralement comme plus risqués.
Est-ce vraiment le bon moment? Quelques explications de contexte, et le rappel de quelques règles principales de l’investissement.
2022 a démarré avec un retour de la volatilité et des marchés mondiaux en baisse de plus de 8% (1). Cette volatilité s’explique par un grand nombre de zones d’incertitude :
o Quelles politiques les banques centrales vont-elles mener ?
o Quand sortirons-nous de la crise Covid ?
o Comment les secteurs du transport, des loisirs, et tous ceux impactés négativement par la crise, vont rebondir ?
A contrario, 2021 avait été une année très favorable pour les marchés actions au niveau mondial avec une performance de +21,8% (2). Cette hausse est en partie expliquée par la reprise économique après de nombreuses pauses dues aux confinements successifs. Beaucoup d’épargnants ont bénéficié de cette hausse en investissant sur les marchés actions et s’interrogent maintenant à juste titre sur la stratégie d’investissement à mettre en place en 2022.
C’est l’occasion de rappeler 3 règles principales de l’investissement :
A. Investir sur le long terme
Les marchés des actions à court terme peuvent se révéler volatils. Les actions ne sont pas immunisées contre les effets de l’instabilité politique et économique. Toutefois, l’expérience montre qu’au fil du temps le marché a souvent fait preuve d’une bonne capacité de consolidation et de récupération. Nous l’avons vécu après le choc de mars 202O suite à la pandémie Covid.
La probabilité de subir des pertes sur le marché des actions diminue au fur et à mesure que l’horizon d’investissement augmente.
B. Cibler les «bons moments» dans le marché est compliqué – voire impossible :
Les marchés ont toujours connu des phases de hausse et de baisse. Il est quasiment impossible de prévoir avec certitude l’orientation quotidienne des marchés et cette méthode peut se révéler très coûteuse. Investir régulièrement à travers les hauts et les bas des marchés peut être une approche pertinente, permettant de réduire le risque de n’acheter qu’aux moments les plus chers du cycle.
C. Diversifier son portefeuille pour minimiser les risques
Il est impossible de prévoir précisément quelles types d’actions seront les plus performants d’une année à l’autre (action Europe ou actions US, secteur de la santé ou de la technologie…). Bien que le risque zéro n’existe pas, une stratégie de diversification peut contribuer à atténuer les chocs et à réduire la volatilité d’un portefeuille. Pour une diversification facile et peu coûteuse, les ETF sont des outils de adaptés car ils permettent en une transaction, et dès un montant d’entrée de quelques dizaines d’euros pour la plupart, d’investir sur un panier de titres à des frais de gestion plus faibles qu’un fonds comparable géré de façon active. Boursorama propose une gamme large d’ETF iShares sans frais de courtage à l’achat, vous permettant d’investir sur des thèmes structurels comme par exemple la digitalisation ou la santé, mais aussi toutes les principales régions géographiques : Etats-Unis, Europe et Asie.
En conclusion : même si dans des situations spécifiques, il peut être tout à fait pertinent de vendre tout ou une partie de ses placements, la peur est souvent mauvaise conseillère – dans le cas présent, la peur de voir ses placements perdre encore plus de valeur si la baisse devait continuer. Mieux vaut, surtout pour un investisseur particulier, se constituer un portefeuille diversifié, prendre une vue long terme et ainsi savoir traverser les tempêtes.
Laisser une réponse
Vous devez êtreconnecté pour poster un commentaire.