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Epargne : quand placer son argent devient un véritable casse-tête

Epargne : quand placer son argent devient un véritable casse-tête

Epargne : quand placer son argent devient un véritable casse-tête

Epargne : quand placer son argent devient un véritable casse-tête

1496 992 Cabinet Farout

Privilégiés par les Français comme épargne de précaution, l’assurance-vie à rendement garanti et les livrets A avec un taux de rapport ramené à 0,5 % le 1er février, ne rapportent plus rien en 2020. Pour valoriser son épargne, il faut accepter des risques.

Si « vous restez à 100 % en capital garanti, vous n’aurez que vos yeux pour pleurer »… La phrase de Gérard Bekerman, président de l’Association française d’épargne et de retraite (Afer), est d’autant plus surprenante que l’Afer est depuis dix ans le promoteur numéro 1 de l’assurance-vie adossée à des fonds en euros à capitaux et rendements garantis.

L’Afer a dégradé son taux de rendement de son assurance-vie sécurisée pour 2019 à 1,85 % avant impôts. Soit 1,4 % à 1,5 % à la sortie. Il était de 3,5 % en 2010. Et ça baissera encore en 2020 à l’Afer comme chez les autres acteurs du marché, banques, sociétés d’assurance ou spécialistes. ça eût payé, c’est terminé.

Or depuis 2010, grâce à ces fonds en euros, l’assurance-vie a supplanté le livret A comme placement préféré des Français. (33 % du patrimoine financier global contre 18,5 %).

Les fonds en euros proposent des rendements plus importants que ceux des livrets pour l’épargnant, des frais d’adhésion plus intéressants pour son banquier et pour l’émetteur du support. Que des gagnants. Sauf que les taux de rémunération ne cessent de baisser en même temps que les taux d’intérêt du crédit, désormais négatifs pour la France.

La Bourse : des nerfs et de la patience

S’ils attendent des rendements de leurs placements, les Français devront donc prendre des risques en 2020. « Ce n’est pas dans la culture des épargnants », admet Gérard Bekerman. On se méfie davantage du CAC 40 que du casino : 4 millions d’actionnaires individuels en bourse, 16 millions de joueurs face aux « bandits manchots » dans les 199 casinos du pays !

Pourtant, 2019 est cochée comme une très bonne année boursière : + 26,37 % de hausse de l’indice de Paris qui avait exagérément chuté de 11 % en 2018. Sur vingt ans, l’addition des dividendes et des plus-values a rapporté 6 % par an. Depuis un an, les plus-values et dividendes sont moins pénalisés, avec un taux unique de 30 % (prélèvements sociaux compris). Le gouvernement aimerait que les Français y reprennent goût après la défiance installée en 2008. Les entreprises et les banques aussi.

Imprévisible, la Bourse en direct ou à travers des supports en unité de compte (8 millions de porteurs) requiert de la patience, des nerfs et un petit goût du risque.

L’immobilier : à suivre

Les Français aiment investir dans la pierre. Mais elle n’a pas la même valeur partout. Elle présente des risques pour le propriétaire bailleur (loyers impayés, dégradation de la valeur, intempéries, inflation des charges). Les faibles taux de crédit et les dispositifs de défiscalisation ont fait monter les prix très haut dans les villes et zones les plus attractives. A contrario, la valeur des biens baisse dans les régions défavorisées !

Possible alternative : les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) que les banquiers appellent pierre-papier. Des organismes spécialisés achètent des logements, commerces, bureaux et les gèrent pour vous. Les SCPI ont servi des rendements de 3,5 % à 7 % en 2019 mais c’est fiscalisé et pas sans risque.

Or, cryptomonnaies et jeux

Le métal jaune, c’est le refuge tentant : +32 % depuis l’été 2018, + 6,4 % par an depuis 1970 rapporté à l’inflation. Imbattable ? Les cours restent hauts. Les mines n’étant plus à la mode et les stocks disponibles rares, le risque de forte baisse est faible. La tendance serait à la stabilisation.

Enfin, l’ère numérique a inventé un nouveau placement : la cryptomonnaie. Elle est censée faciliter les paiements, elle sert surtout à spéculer. Numéro 1, le bitcoin n’est plus seul sur un marché tellement fluctuant que certains disparaissent en 24 heures. Déconseillé ? Il faut être joueur. Commentaire d’un dirigeant de la banque de France : « Il y a des paris en ligne, le PMU et des casinos pour ça. »

L’immobilier : à suivre

Les Français aiment investir dans la pierre. Mais elle n’a pas la même valeur partout. Elle présente des risques pour le propriétaire bailleur (loyers impayés, dégradation de la valeur, intempéries, inflation des charges). Les faibles taux de crédit et les dispositifs de défiscalisation ont fait monter les prix très haut dans les villes et zones les plus attractives. A contrario, la valeur des biens baisse dans les régions défavorisées !

Possible alternative : les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) que les banquiers appellent pierre-papier. Des organismes spécialisés achètent des logements, commerces, bureaux et les gèrent pour vous. Les SCPI ont servi des rendements de 3,5 % à 7 % en 2019 mais c’est fiscalisé et pas sans risque.

Or, cryptomonnaies et jeux

Le métal jaune, c’est le refuge tentant : +32 % depuis l’été 2018, + 6,4 % par an depuis 1970 rapporté à l’inflation. Imbattable ? Les cours restent hauts. Les mines n’étant plus à la mode et les stocks disponibles rares, le risque de forte baisse est faible. La tendance serait à la stabilisation.

Enfin, l’ère numérique a inventé un nouveau placement : la cryptomonnaie. Elle est censée faciliter les paiements, elle sert surtout à spéculer. Numéro 1, le bitcoin n’est plus seul sur un marché tellement fluctuant que certains disparaissent en 24 heures. Déconseillé ? Il faut être joueur. Commentaire d’un dirigeant de la banque de France : « Il y a des paris en ligne, le PMU et des casinos pour ça. »

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