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Immobilier en France : “la bulle se dégonfle très sérieusement, quelle sera l’ampleur de la chute ?

Immobilier en France : “la bulle se dégonfle très sérieusement, quelle sera l’ampleur de la chute ?

Immobilier en France

Immobilier en France : “la bulle se dégonfle très sérieusement, quelle sera l’ampleur de la chute ?

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Gare au placement immobilier, alors que les prix des logements anciens devraient baisser d’au moins 15% d’ici un an en moyenne, juge notre chroniqueur Marc Touati, président du cabinet ACDEFI. Dans certaines grandes villes, la baisse des prix a déjà commencé, en particulier à Paris. La bulle immobilière ne résistera pas à la remontée des taux d’intérêt, avertit l’expert.

Les dernières statistiques des professionnels de l’immobilier français font froid dans le dos et montrent clairement que la bulle immobilière hexagonale est en train de se dégonfler très sérieusement. En effet, que ce soient avec les statistiques d’Orpi, de Seloger ou de MeilleursAgents, trois grandes tendances se confirment. Premièrement, les prix des logements anciens ne flambent plus. Certes, ils continuent d’augmenter, notamment dans les villes jusqu’à présent épargnées par la bulle. Selon SeLoger, le palmarès des glissements annuels des prix les plus élevés est ainsi le suivant : +19,9% à Bayonne, +19,8% à Dunkerque, +19,7% à Laval ou encore +19,2% à Saint-Nazaire. Au niveau national, le glissement annuel des prix tombe cependant à +0,2%, toujours selon SeLoger, après une hausse annuelle de 7,1% au quatrième trimestre 2021 selon les statistiques des Notaires.

Deuxième tendance de fond : dans certaines grandes villes, où les prix avaient particulièrement flambé ces dernières années, la baisse des prix a déjà commencé. Et ce en particulier à Paris. Selon MeilleursAgents, les prix immobiliers y reculent même depuis sept mois consécutifs. Du jamais vu depuis dix ans ! En mars, ils subissent encore un repli de 0,5%, après déjà -1 % au quatrième trimestre 2021 selon les chiffres des Notaires. En moyenne, le prix du mètre carré parisien est ainsi passé de quasiment 11 000 euros l’été dernier à désormais légèrement au-dessus de 10.000 euros. A l’évidence, la douche est froide !

Encore plus grave et troisièmement, les ventes de logements anciens sont en train de s’effondrer. -17% sur un an au premier trimestre 2022 selon Orpi, ce qui marque un retour vers le niveau de 2018. Selon Seloger, les ventes ont chuté de 9% en février et se situent 22% sous leur moyenne de longue période. Cet effondrement s’explique à la fois par la faiblesse des biens à vendre, mais aussi par la baisse de la demande effective. Car si la demande potentielle est évidemment toujours forte, la demande effectivement solvable et crédible ne cesse de se réduire compte tenu de la flambée des prix des dernières années. Et si, jusqu’à récemment, l’écart croissant entre la hausse des prix et la faiblesse des revenus des ménages a pu être compensé par les niveaux artificiellement bas des taux d’intérêt, ce n’est désormais plus le cas.

En effet, compte tenu de la flambée inflationniste passée et à venir, de l’explosion de la dette publique, mais aussi de la fin progressive de la “planche à billets” de la BCE, les taux d’intérêt de la dette publique française augmentent tout à fait logiquement. Le taux d’intérêt à dix ans des obligations de l’Etat français est ainsi passé de -0,03% le 17 décembre 2021 à 1,25% les 7 et 8 avril, un plus haut depuis juillet 2015.

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