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Livret A, livret d’épargne populaire, LDDS : les taux vont fortement augmenter en février - Cabinet Farout

Livret A, livret d’épargne populaire, LDDS : les taux vont fortement augmenter en février

Livret A, livret d’épargne populaire, LDDS : les taux vont fortement augmenter en février

Livret A, livret d’épargne populaire, LDDS : les taux vont fortement augmenter en février

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L’inflation galopante en France a pour conséquence de faire relever les taux des principaux livrets d’épargne. Ainsi, une hausse spectaculaire est attendue le 1er février 2023. Voici ce qui vous attend.

C’est un des rares effets positifs de la hausse des prix pour les Français : la Banque de France devrait proposer vendredi un relèvement du taux du Livret A, dont la formule dépend du niveau d’inflation, à plus de 3 % en février, un niveau plus vu depuis 2009.

Interrogés dans les médias sur ce chiffre mercredi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau ont tous les deux refusé de confirmer, renvoyant à la décision vendredi.

« Ce sera un chiffre que je déciderai sur la base de la recommandation du gouverneur », a déclaré ce mercredi 11 janvier le ministre sur France 2 .

Acteur central du sujet puisque chargé du fameux calcul, le gouverneur de l’institution François Villeroy de Galhau a une nouvelle fois répété sur Radio Classique qu’« il y aura une hausse significative ».

Dès le 19 juillet dernier, il estimait que « selon toute probabilité […] le mouvement de hausse du taux du Livret A se poursuivrait au 1er février de l’année prochaine ».

De 0,5 à plus de 3 % en un an

Le taux du livret d’épargne le plus répandu en France, qui a commencé l’année dernière à un plancher de 0,5 %, a doublé une première fois au 1er février 2021 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre le niveau actuel de 2 %.

La rémunération de ce livret résulte de la moyenne entre, d’une part, le taux d’inflation moyen des six derniers mois et, d’autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s’échangent de l’argent à court terme. Elle entraîne avec elle celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS).

Or l’inflation évolue toujours à des niveaux élevés – elle a atteint 5,9 % en décembre au dernier pointage provisoire de l’Insee, les chiffres définitifs étant attendus vendredi – et le relèvement des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) entraîne la deuxième composante de la formule vers le haut.

Le taux est attendu à 3,2 % ou 3,3 %, calcule Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Pour un épargnant ayant 10.000 euros sur son Livret A, la rémunération en année pleine serait donc de 320 ou 330 euros respectivement, contre 200 euros au taux actuel.

Marge de remplissage

Le Livret A et le LDDS totalisent à fin novembre plus de 500 milliards d’euros d’encours, selon les dernières données rendues publiques par la Caisse des dépôts (CDC).

La marge est grande : les plus de 55 millions de Livret A, plafonnés à 22.950 euros, n’étaient remplis qu’au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.

Ces placements ont tout pour plaire : ils offrent un taux d’intérêt garanti, sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux et l’argent déposé reste disponible à tout moment.

Leur coût est logiquement important pour les acteurs financiers : rémunérer 500 milliards d’euros à un peu plus de 3 % par an, c’est servir en année pleine plus de 15 milliards d’euros, six fois plus qu’une année à 0,5 % comme 2021.

Cette facture se verra dans les comptes de la Caisse de dépôts, qui centralise une partie de cette somme.

Elle apparaîtra également dans les comptes des banques à la part de marché historiquement élevée sur ce produit : avec près de 60 milliards dans ses comptes à fin 2021, il pourrait en coûter par exemple autour de 2 milliards d’euros cette année au groupe BPCE, via notamment ses Caisses d’Épargne.

LEP à 6,1 %

Géré conjointement par la CDC et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l’économie sociale et solidaire ainsi qu’aux économies d’énergie dans les logements.

Fin 2021, 170,7 milliards d’euros étaient affectés par la CDC au financement du logement social et de la politique de la ville, dont 11,8 milliards débloqués dans l’année. Cette somme a permis de construire 85.300 logements sociaux cette année-là et d’en réhabiliter 81.600.

Le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes, va lui aussi bénéficier d’une revalorisation très importante. Sa formule, calquée sur le taux d’inflation, pourrait le propulser à 6,1 %, selon Philippe Crevel.

Avec AFP

SOURCE DE L’ARTICLE : LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

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