Marché de l’immobilier en 2018 : un vent d’optimisme

Le marché de l’immobilier rencontre un grand succès depuis quelques années et intéresse beaucoup d’entrepreneurs qui désirent profiter de la croissance du secteur. Les premiers à se servir sur le marché sont les groupements et les franchises. En tout cas, les derniers chiffres laissent rêveurs les professionnels du monde de l’immobilier. Faut-il franchir le pas en 2018 ? Cet engouement va-t-il durer ? Quelle perspective pour le marché de l’immobilier en 2018 ?

2017, année record pour le secteur de l’immobilier

En 2017, le marché de l’immobilier a atteint des sommets. En effet, le record de 2016 a été battu puisque près de 850 000 transactions ont été effectuées, soit 100 000 ventes de plus qu’en 2016, validant une croissance de 11,7 % sur l’année 2017. Le marché de l’immobilier en 2018 devrait continuer sur sa lancée. Durant cette année, le climat devrait être optimal pour l’achat immobilier. En effet, les taux d’intérêt restent très bas rendant ainsi l’accès au crédit plus aisé. Aujourd’hui, de nombreux Français peuvent acheter sans avoir nécessairement un apport personnel.

Les prix, quant à eux, sont plutôt stables au niveau national malgré une légère hausse. Sur la totalité du territoire français, le montant moyen d’une transaction a été de 208 750 euros. Un record. Une telle croissance peut-elle s’établir sur le long terme et perdurer dans les années à venir ? Les professionnels du secteur restent globalement confiants. Effectivement, si les taux de crédit ne remontent pas trop vite et si les prix de l’immobilier restent sur la tendance de hausse modérée constatée en fin d’année 2017, l’optimisme sera de vigueur. Ainsi, le marché de l’immobilier en 2018 devrait être bon, sans forcément battre une nouvelle fois les records de 2017.

Marché immobilier 2018 : le luxe ne fait pas exception

Le créneau du luxe a aussi été porteur en 2017. Le marché de l’immobilier de luxe a suivi la tendance générale. Côté chiffres, le volume de vente a grimpé de près de 17 %, à environ 570 millions d’euros.

Le rebond du marché de l’immobilier de luxe a débuté en 2015 avec notamment le retour des acheteurs anglo-saxons après l’année catastrophique de 2014. Il faut cependant surveiller de près une donnée nouvelle pour 2018 : le fameux impôt sur la fortune immobilière (IFI). En effet, ce dernier pourrait peser lourd sur ce marché en représentant un réel frein, notamment pour le retour des impatriés qui voient d’un mauvais oeil la perspective d’être imposés sur leur patrimoine immobilier à l’international.

En 2018, ancien ou neuf ?

Le marché de l’ancien devrait poursuivre sur sa lancée en 2018. Sachez que, selon diverses études, plus de 54% des professionnels prévoient une stabilité des transactions mais aussi des prix à leur niveau actuel. Autres estimations : 16% pensent que prix du mètre carré vont baisser contre 14% il y a 10 mois. Nombreux sont les professionnels de l’ancien qui pensent dans leur globalité que la hausse des prix pourrait se terminer en 2018. Cette tendance ne concernerait pas cependant certaines grandes agglomérations.

Selon les Notaires de France, les prix dans l’ancien montent de 12% chaque année à Bordeaux, 7% à Paris et à Lyon. Les autres métropoles dynamiques, quant à elles, voient leurs prix s’apprécier entre 2 et 5%. Montpellier et Lille sont un peu à la traîne.

Coté neuf, 46% des professionnels pensent que le nombre de vente de nouveaux logements va se maintenir. 33% d’entre eux pensent à une hausse et 16% à une baisse. La proportion de ceux qui envisagent une baisse augmentent nettement par rapport à avril 2017. Leur crainte pourrait se justifier par les effets négatifs du rabotage à la marge du PTZ (Prêt à Taux Zéro) et du dispositif Pinel. Constructeurs et promoteurs sont 54% à envisager une stabilité des prix alors que 34% pensent à une hausse.

Un marché à deux vitesses

Sur les communes dynamiques, les prix devraient poursuivre leur progression en 2018. Cette tendance ne devrait pas être remise en cause par l’évolution de taux. D’ailleurs en 2017, le pouvoir d’achat immobilier a baissé dans 17 des 20 plus grandes villes françaises. Ailleurs, dans les secteurs moins toniques, les prix resteront stables et ne devraient avoir aucun impact sur les moyens financiers des acquéreurs. Il reste à savoir si les transactions du marché de l’immobilier en 2018 suivront le mouvement en restant sur la dynamique de l’année 2017.

Conclusion sur le marché de l’immobilier en 2018

L’année 2018 devrait être bonne pour l’immobilier ancien.

Dans le neuf, le tour de vis fiscal (rabotage des aides et avantages fiscaux) pourrait freiner les ventes. Cependant, avec l’amélioration de l’activité économique (reprise de la croissance) et un moral des ménages en hausse, la tendance devrait là aussi être positive, même si on n’ose pas imaginer battre les records de 2017!