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Pouvoir d’achat : c’est le moment de puiser dans son épargne salariale - Cabinet Farout

Pouvoir d’achat : c’est le moment de puiser dans son épargne salariale

épargne salariale

Pouvoir d’achat : c’est le moment de puiser dans son épargne salariale

1328 930 Cabinet Farout

Jusqu’au 31 décembre, il est exceptionnellement possible de débloquer intéressement et participation de son plan d’épargne entreprise, sous certaines conditions, pour les sommes investies avant 2022.

L’épargne salariale à la rescousse du pouvoir d’achat ? C’est en tout cas l’idée des sénateurs… Ces derniers ont en effet introduit, dans la loi portant mesures d’urgence du 16 août, une possibilité qui vous intéressera si vous avez besoin de liquidités, dans ce contexte inflationniste : jusqu’à fin 2022, il est possible de retirer de son plan d’épargne entreprise (PEE) une partie de l’argent qui y est bloqué, dans la limite de 10 000 euros. Près d’un salarié sur deux a accès à un PEE, on peut y placer, notamment, les primes d’intéressement et de participation versées par l’employeur.

D’ordinaire, les sommes logées sur un PEE doivent le rester cinq ans, à moins d’avoir une bonne raison pour les retirer, c’est-à-dire de se trouver dans l’un des cas de déblocage anticipé listés par le code du travail (achat de sa résidence principale, rupture du contrat de travail, mariage ou pacs, etc.)

A titre exceptionnel, vous n’avez cette fois pas besoin de justifier votre demande, la loi indique simplement que l’argent doit servir à « financer l’achat d’un ou plusieurs biens ou la fourniture d’une ou plusieurs prestations de services », sans restriction sur leur nature. Il faut effectuer les achats entre le 18 août et le 31 décembre. Et garder les justificatifs (tickets de caisse, factures), pour pouvoir prouver l’usage fait du montant, si le fisc vous contrôle par la suite.

« Le délai de conservation des justificatifs est de trois ans », rappelle le ministère du travail sur son site, précisant que « ces sommes sont destinées uniquement au soutien à la consommation des ménages et n’ont pas vocation à être réinvesties dans d’autres dispositifs d’épargne ». Elles ne doivent pas « être réinvesties dans des biens immobiliers locatifs ou des produits de placement ou des valeurs mobilières (livrets, assurance-vie, actions…) », ni servir à rembourser un crédit ou à payer ses impôts. Mais « les frais de scolarité sont acceptés ».

SOURCE DE L’ARTICLE : LE MONDE

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